■ The Mist : L'adaptation Netflix de la nouvelle de Stephen King

Adieu* Mistinguettes et autres Damoiseaux !





-Aujourd'hui sur le blog, je tenais à vous faire partager la découverte d'un série signée Netflix, inspirée de la célèbre nouvelle de l'écrivain atypique Stephen King, The Mist-



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© http://stephenking.wikia.com/wiki/The_Mist
Débarquement imminent dans la brume 

Fraîchement débarquée en août 2017 sur Netflix, la série The Mist intrigue et fascine à la fois. Pourquoi ? Car on attend de cette adaptation, une ambiance mystique et sombre, des personnages énigmatiques, de vilaines bébêtes et quelques effusions sanguines cauchemardesques ! Mêlant plusieurs genre comme l'horreur, la science-fiction ou le thriller, la série se défend plutôt bien et mérite que l'on s'y attarde quelque peu ; bon, il n'y a qu'une saison de 10 épisodes en même temps, qui durent entre 38 et 45 minutes. Créée par Christian Torpe, la série raconte l'angoisse de personnes, forcés à se réfugier à l'abri d'une brume mystérieuse et meurtrière qui envahit la ville...

Entre désorientation et tension 

Un militaire qui visiblement a perdu connaissance et la mémoire, un chien -sensé être le sien- se faisant dévorer par des créatures à l'arrivée de la brume, et le ton est lancé. Au début je vous avoue, on ne comprend pas toutes les nuances et on a du mal à élaborer des thèses scénaristiques sans en savoir plus. C'est notamment ce point précis qui nous tient en haleine pendant les deux premiers épisodes. Sur fond d'une histoire de viol, une vieille femme voit sa vie basculer à la mort sordide de son mari et se prétend par la suite, messagère de Dame Nature. Étrange et glauque...ça oui ! Ne voulant pas vous spoiler, je vais tenter d'être brève et davantage axer cette présentation sur les plus et les moins, sur mon ressenti en somme. 

Un scénario intéressant mais qui manque de finitions 

Peur de l'inconnu, des forces obscures, le Bien, le Mal et le fanatisme religieux se mélangent pour donner à la série une vague impression de prophétie, de réalité métaphorique. Un tas d'histoires, reliées à plusieurs personnages principaux, s'enchaînent et tendent à se confondre parfois. Bien que ces dernières soient suffisamment bien ficelées et intéressantes pour ne pas complètement décrocher. L'articulation entre ces histoires et la brume est assez intéressante. Certains personnages, à la forte personnalité, marquent davantage l'esprit comme Adrian,l'ado perturbé et Mia, la toxicomane. Cependant, l'enchaînement successif de faits et actions après les trois premiers épisodes, donnent une impression de bâclage. En effet, on aimerait que le rythme reste identique à celui de l'épisode pilote par exemple. Ainsi, l'on aurai eu plus de contenu, non-négligeable, pour la première saison. 


© http://www.allocine.fr/series/ficheserie_gen_cserie=17115.html

Au final...

Une bonne série grâce à l'adaptation du roman de King. On espère une deuxième saison tout de même puisque la fin, trop vite arrivée, nous embrume. Ce qui est intéressant dans cette série est la combinaison des histoires et des réactions des divers acteurs qui se retrouvent bloqués dans le même espace. Les instincts primaires, la paranoïa, se manifestent différemment et à de multiples occasions dans ce climat d'insécurité : un centre commercial, une église, un commissariat etc. Si vous recherchez quelque chose de différent, au moins pour l'ambiance et l'originalité, alors lancez-vous dans cette série. Après tout, elle ne fait que 10 épisodes...



Tout plein de love à vous, Mistinguettes et autres Damoiseaux





* = Pour les petits frenchies, l’allocution “Adieu” en Suisse romande est synonyme de “Bonjour”, dixit feu mon arrière grand-maman, Simone.

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