■ Netflix : des documentaires éclectiques en flux-continu
Adieu* Mistinguettes et autres Damoiseaux !
-Aujourd'hui sur le blog, je tenais à vous faire partager mon amour des documentaires et notamment de ceux proposés par Netflix (CH), l'empire aux plus de 100 mio d'abonnés-
Netflix est une ressource en constante innovation en terme de connectivité, d'accessibilité et de programmes ; allant principalement des séries aux films en passant par les stand-ups, la plateforme propose également moult documentaires -pour mon plus grand bonheur-. Bien que les studios Netflix fournissent à eux-seuls la quasi majorité des documentaires présents dans l'onglet concerné, d'autres grandes boîtes de productions partagent également la liste : BBC (UK), National Geographic Channel (USA), PBS (USA) ou encore France Télévisions (France 2, France 5). Netflix renforce la qualité de l'offre et se dote d'un certain crédit en proposant dans cette catégorie, certains documentaires ayant été primés. Les sujets sont variés et reflètent chacun leur diversité et leur empreinte visuelle.
Les historiques
En la matière, je dois avouer que Netflix a fait de bons choix, surtout en terme de sujets traités ! Bien que l'on retrouve les périodes phares, les classiques de l'histoire, comme les deux guerres mondiales, le nazisme, l'URSS et bien d'autres... la thématique, elle, adopte un nouveau point de vue pour une poignée d'entre eux : la seconde guerre mondiale vue par deux jeunes soldats américains fraîchement débarqués (The War, réalisé par Ken Burns, a remporté 3 Emmys en 2007), les évasions les plus rocambolesques et audacieuses du Mur de Berlin, l'emploi par la CIA de fascistes italiens pour contrer les communistes ou encore, documentaire propagandiste tourné aux USA dans les années 40 afin d'inciter la communauté noire à l'effort de guerre.
Les sociétaux (politique, social, économique...)
Les documentaires traitant d'un sujet sociétal (humain ou animal), sont tout aussi nombreux dans la liste Netflix. On y retrouve des sujets politiques comme des mouvements sociaux, des événements économiques et innovations technologiques majeurs qui ont marqué et qui marquent encore nos sociétés actuelles. Là encore, quelques problématiques sortent du lot et des sentiers battus du grand public. On peut par exemple citer, Indie Game : the movie qui suit le travail quotidien de développeurs anglo-saxons de jeux vidéos indépendants, Le procès d'une presse libre ou la bataille féroce entre les riches au pouvoir et la presse dont l'enjeu principal est la libre critique, Cowspiracy expliquant les dérives et les dangers de l'élevage intensif tout en pointant du doigts l'inaction des principaux groupes écologistes... et la liste est encore longue ! La contemporanéité des sujets est également appréciable et dépoussière le genre : cyberattaques, e-sport, lobby et scandales d'entreprises agroalimentaires et pharmaceutiques, manifestations de 2015 en Ukraine etc.
Les enquêtes
Impossible de ne pas vous parler de ce type de documentaires ! Trafics (The Ivory Game), femmes criminelles (Deadly Women), théories du complot autour d'un assassinat (NOVA : Cold case JFK), défaillances et erreurs judiciaires, les sectes et leur infiltration dans la société (Going Cear : Scienology and the Prison of Belief), tout est passé au peigne fin ! Les documentaires sont de qualités et agrémentés de reconstitutions (assez commun dans ce genre de docus !), mais également de témoignages et documents vidéos, audio ou papiers plus ou moins datés. A chaque réalisation son format de visionnage, cela dit, celui de série en plusieurs épisodes permet d'aller plus loin et de montrer toutes les facettes d'une histoire ou de plusieurs personnages. Mon coup de cœur ? The Keepers, une enquête sur le meurtre classé sans suite d'une jeune religieuse professeur dans un lycée catholique survenu 40 ans plus tôt (Original Netflix, 2017, 2 saisons).
Les portraits (de lieux ou personnages)
Qui n'a jamais eu envie d'en apprendre plus sur l'empire Apple, l'emblématique institution Scotland Yard, sur les présidents nouvellement élus, les meneurs de mouvements populaires, les icônes de la pop ou les stars de la boxe ? Les portraits critiques et/ou descriptifs listés sur Netflix sont pour la plupart, affiliés au personnage qui le représente, ou à son idéologie. Les portraits de personnages et de lieux s’inscrivent également dans le temps et l'espace et pevent inclure des éléments des genres énoncés ci-dessus ; dans la série des documentaires portraits historiques, on retrouve par exemple Secret's of Henry VIII's Palace : Hampton Court, Secrets of Westminster, Maya Angelou : And Still I Rise (poète et militante des droits de l'homme des années 60-70) etc. Mais les portraits peuvent parfois s'avérer loufoques, à l'image de ceux sur les expériences d'anciennes stars de l'industrie du X, de la vie sulfureuses de Berlusconi (by himself) ou sur les personnalités atypiques des artistes de la scène burlesque au USA.
Le plus de Siv' : Parlons avant de terminer ce papier des formats proposés selon le documentaire choisi. Il sont au nombre de deux : on retrouve le documentaire classique, quoique la durée varie d'environ 50min à 1h30 et le documentaire revisité sous les traits d'une mini-série, contenant une ou deux saisons maximum de plusieurs épisodes. Et là encore une fois, deux "types" d'épisodes -si je puis dire- : ceux avec une suite logique et programmée dans l'épisode d'après et ce jusque la fin de la (ou des) saison(s) et ceux qui traitent d'exemples différents pour illustrer la thématique du documentaire (She-Wolves : England's Early Queens, 7 portraits de femmes de monarques et de leur rôle dans l'histoire, présentés en une saison).
Tout plein de love à vous, Mistinguettes et autres Damoiseaux
* = Pour les petits frenchies, l’allocution “Adieu” en Suisse romande est synonyme de “Bonjour”, dixit feu mon arrière grand-maman, Simone.
Netflix est une ressource en constante innovation en terme de connectivité, d'accessibilité et de programmes ; allant principalement des séries aux films en passant par les stand-ups, la plateforme propose également moult documentaires -pour mon plus grand bonheur-. Bien que les studios Netflix fournissent à eux-seuls la quasi majorité des documentaires présents dans l'onglet concerné, d'autres grandes boîtes de productions partagent également la liste : BBC (UK), National Geographic Channel (USA), PBS (USA) ou encore France Télévisions (France 2, France 5). Netflix renforce la qualité de l'offre et se dote d'un certain crédit en proposant dans cette catégorie, certains documentaires ayant été primés. Les sujets sont variés et reflètent chacun leur diversité et leur empreinte visuelle. Les historiques
En la matière, je dois avouer que Netflix a fait de bons choix, surtout en terme de sujets traités ! Bien que l'on retrouve les périodes phares, les classiques de l'histoire, comme les deux guerres mondiales, le nazisme, l'URSS et bien d'autres... la thématique, elle, adopte un nouveau point de vue pour une poignée d'entre eux : la seconde guerre mondiale vue par deux jeunes soldats américains fraîchement débarqués (The War, réalisé par Ken Burns, a remporté 3 Emmys en 2007), les évasions les plus rocambolesques et audacieuses du Mur de Berlin, l'emploi par la CIA de fascistes italiens pour contrer les communistes ou encore, documentaire propagandiste tourné aux USA dans les années 40 afin d'inciter la communauté noire à l'effort de guerre.
Les sociétaux (politique, social, économique...)
Les documentaires traitant d'un sujet sociétal (humain ou animal), sont tout aussi nombreux dans la liste Netflix. On y retrouve des sujets politiques comme des mouvements sociaux, des événements économiques et innovations technologiques majeurs qui ont marqué et qui marquent encore nos sociétés actuelles. Là encore, quelques problématiques sortent du lot et des sentiers battus du grand public. On peut par exemple citer, Indie Game : the movie qui suit le travail quotidien de développeurs anglo-saxons de jeux vidéos indépendants, Le procès d'une presse libre ou la bataille féroce entre les riches au pouvoir et la presse dont l'enjeu principal est la libre critique, Cowspiracy expliquant les dérives et les dangers de l'élevage intensif tout en pointant du doigts l'inaction des principaux groupes écologistes... et la liste est encore longue ! La contemporanéité des sujets est également appréciable et dépoussière le genre : cyberattaques, e-sport, lobby et scandales d'entreprises agroalimentaires et pharmaceutiques, manifestations de 2015 en Ukraine etc.
Les enquêtes
Impossible de ne pas vous parler de ce type de documentaires ! Trafics (The Ivory Game), femmes criminelles (Deadly Women), théories du complot autour d'un assassinat (NOVA : Cold case JFK), défaillances et erreurs judiciaires, les sectes et leur infiltration dans la société (Going Cear : Scienology and the Prison of Belief), tout est passé au peigne fin ! Les documentaires sont de qualités et agrémentés de reconstitutions (assez commun dans ce genre de docus !), mais également de témoignages et documents vidéos, audio ou papiers plus ou moins datés. A chaque réalisation son format de visionnage, cela dit, celui de série en plusieurs épisodes permet d'aller plus loin et de montrer toutes les facettes d'une histoire ou de plusieurs personnages. Mon coup de cœur ? The Keepers, une enquête sur le meurtre classé sans suite d'une jeune religieuse professeur dans un lycée catholique survenu 40 ans plus tôt (Original Netflix, 2017, 2 saisons).
Les portraits (de lieux ou personnages)
Qui n'a jamais eu envie d'en apprendre plus sur l'empire Apple, l'emblématique institution Scotland Yard, sur les présidents nouvellement élus, les meneurs de mouvements populaires, les icônes de la pop ou les stars de la boxe ? Les portraits critiques et/ou descriptifs listés sur Netflix sont pour la plupart, affiliés au personnage qui le représente, ou à son idéologie. Les portraits de personnages et de lieux s’inscrivent également dans le temps et l'espace et pevent inclure des éléments des genres énoncés ci-dessus ; dans la série des documentaires portraits historiques, on retrouve par exemple Secret's of Henry VIII's Palace : Hampton Court, Secrets of Westminster, Maya Angelou : And Still I Rise (poète et militante des droits de l'homme des années 60-70) etc. Mais les portraits peuvent parfois s'avérer loufoques, à l'image de ceux sur les expériences d'anciennes stars de l'industrie du X, de la vie sulfureuses de Berlusconi (by himself) ou sur les personnalités atypiques des artistes de la scène burlesque au USA.
Le plus de Siv' : Parlons avant de terminer ce papier des formats proposés selon le documentaire choisi. Il sont au nombre de deux : on retrouve le documentaire classique, quoique la durée varie d'environ 50min à 1h30 et le documentaire revisité sous les traits d'une mini-série, contenant une ou deux saisons maximum de plusieurs épisodes. Et là encore une fois, deux "types" d'épisodes -si je puis dire- : ceux avec une suite logique et programmée dans l'épisode d'après et ce jusque la fin de la (ou des) saison(s) et ceux qui traitent d'exemples différents pour illustrer la thématique du documentaire (She-Wolves : England's Early Queens, 7 portraits de femmes de monarques et de leur rôle dans l'histoire, présentés en une saison). Tout plein de love à vous, Mistinguettes et autres Damoiseaux
* = Pour les petits frenchies, l’allocution “Adieu” en Suisse romande est synonyme de “Bonjour”, dixit feu mon arrière grand-maman, Simone.
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