■ Top 5 des oeuvres d'Eric Emmanuel Schmitt

Adieu* Mistinguettes et autres Damoiseaux ! 




-Aujourd'hui sur le blog, je tenais à vous partager mon top 5 des œuvres du magistral auteur français, Eric Emmanuel Schmitt...-


  • Ulysse from Bagdad

2008 – Roman
J’ai ri, j’ai pleuré, j’ai eu des crises d’euphories comme de profondes angoisses lorsque j’ai découvert pour la première fois les écrits d’Eric Emmanuel Schmitt avec Ulysse from Bagdad. Saad saad, littéralement espoir espoir en arabe et triste triste en anglais, quitte son Irak natale en guerre à la conquête d’une vie meilleure pour lui et sa famille restée sur place. Une Odyssée qui mènera le jeune Ulysse jusqu’en Angleterre ; une aventure haletante, qui chaque jour, relève du défis…







  • La part de l’autre

2001 – Roman

    Et si Hitler avait été reçu aux beaux-arts de Vienne ? Quel chemin l’histoire aurait-elle emprunté ? C’est ce que raconte Schmitt dans ce roman à double face : celle de Hitler, dont la haine viscérale le mena à la tête de l’Allemagne et celle d’Adolf H., un jeune étudiant qui découvre un monde civil en guerre. Deux biographies qui  s’entrechoquent. Selon Schmitt, « la minute qui a changé le cours du monde est celle où l’un des membres du jury de l’École des beaux-arts de Vienne prononça la phrase « Adolf Hitler : recalé » » (Schmitt 2001, préface).





    • Concerto à la mémoire d’un ange

    2010 – Recueil de nouvelles – Prix Goncourt de la nouvelle
    Les recueils de nouvelles chez Schmitt apportent une réelle fraîcheur dans la lecture de ce format. Les histoires sont courtes mais bien ficelées et nous tiennent en haleine le temps qu’il faut pour ensuite apercevoir la scène finale dans toute sa splendeur. 4 nouvelles sont présentes dans celui-ci dont la thématique du destin et de la rédemption sont leur point commun : L’Empoisonneuse, Le Retour, Concerto à la mémoire d’un ange et Un amour à l’Élysée.







    • La Secte des égoïstes

    1994 – 1er roman de Schmitt – prix du premier roman de l’université d’Artois

    Lorsqu’un chercheur tombe par hasard sur les traces d’un adepte de la philosophie dite égoïste au XVIIIe, Gaspard Languenhaert, il ne peut s’en détacher et entreprend toutes les recherches possibles pour prouver son (in)existence. Gaspard aurait fondé une école à Montmartre, la secte des égoïstes dont la doctrine relève de la surexistence de soi dans un monde fait de fantasmes. Réel courant philosophique déviant des Lumières ? Et si les preuves d’une existence consistaient à ne pas chercher la matérialité …?





      • Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran

      2001 – Récit (Le Cycle de l’invisible)
      Un récit autobiographique fictif qui relate l’enfance d’un jeune parisien, fils de divorcés et en mal de repères. Moïse a onze ans et il se sent mal aimé, à tel point qu’il se demande comment continuer à supporter son quotidien solitaire. Mais c’est lorsqu’il croise pour la première fois le regard de l’épicier du coin à l’allure de sage, M. Ibrahim, qu’il prend conscience du monde et de sa relativité. Cette fiction retrace l’enfance de Bruno Abraham-Kremer, metteur en scène et comédien de la pièce, écrite en 1999 par Schmitt pour ce dernier.


      Mentions honorables : L’enfant de Noé (Roman – 2004), L’évangile selon Pilate (Roman – 2000), La femme au miroir (Roman – 2011).
      NB : Presque tous ses ouvrages, à part quelques exceptions, ont été publiés en format poche chez Albin Michel. Notez également que ce top est purement subjectif !


      Tout plein de love à vous, Mistinguettes et autres Damoiseaux !



      * = Pour les petits frenchies, l'allocution "Adieu" en Suisse romande est synonyme de "Bonjour", dixit feu mon arrière grand-maman, Simone. 

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